Bilan, Japon, Tokyo

Bilan Avril 2017, Bilan #4

[ J’ai fini cet article il y a plus de deux semaine, mais je l’ai complètement oublié dans mes brouillons. ]

Au final, mon blog semble se constituer principalement de bilans sans rien entre. Le temps passe tellement vite quand on est dans la vie active qu’il est finalement bien plus difficile que prévu d’être productive. .

bilan

Le temple de Gotokuji

Ce mois d’avril est un peu en demi-teinte. Il n’a pas réellement fait beau, même plutôt froid, et il pleuvait tellement souvent que je me suis demandée plusieurs fois si je n’avais pas fait un saut dans le futur, en juin, à la saison des pluies.  Les élections présidentielles à la fin du mois et un rhume a fini d’achever avril à qui je donne un zéro pointé. Peut mieux faire.

Je ne sais pas si c’est à cause de tout cela, mais je n’ai du coup pas fait grand-chose d’extraordinaire ce mois-ci. Ce sera donc un petit bilan (mais ce n’est pas la quantité qui compte me dit-on) qui arrive à la traine (en plein milieu du mois de mai, tout va bien).

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Bilan

Bilan Mars 2017, Bilan #3

Le mois de mars, c’est le retour des jours un peu plus beaux, un plus longs, un peu plus aimés de tous. Le printemps montre timidement le bout de son nez cette année avec des jours plus chauds entrecoupés de jours pluvieux et de vents glacials.

Le mois de mars : le meilleur mois de l’année (non?)

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Flowers by Naked

… Principalement parce que c’est mon anniversaire le 3 du mois, en même temps que « Hina Matsuri », la fête des petites filles au Japon. J’ai pu avoir la semaine dernière mon premier café en terrasse et il m’a semblé encore meilleur qu’à l’accoutumé.  Et c’est aussi le début de la tournée de printemps de Plastic Tree.

Je ne déteste pas l’hiver mais l’idée de pouvoir abandonner les gros manteaux pour porter autre chose, pour se tourner vers les vestes plus légères et changer un peu sa garde-robe est toujours un brin excitant.

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Musique, Review / Report

The Gallo @ Shinjuku Reny, le vendredi 10 mars 2017

Deux de mes amies de concert me parlaient depuis longtemps d’un petit groupe de visual-kei qu’elles allaient voir de temps à autre, quand nos groupes fétiches ne tournaient pas. Faut bien trouver sa dose où on peut. The Gallo de leurs petits noms officient apparemment depuis déjà huit ans (ah ?) et visuellement sont un peu le cliché de groupes de visual-kei : très kitsch, très maquillés, très poseurs. Mes amies résumaient très simplement ces petits coqs : c’est un groupe rigolo et on passe un bon moment parce que les fans sont assez déjantés. Ils sont apparemment pas mal populaires auprès des fans étrangers sans aucun doute pour le bordel lors des concerts et leur second degré. Comme le chanteur est très fan, ils posent lors des concerts, sur les photos de promos et lors des vidéos comme les personnages de JoJo’s Bizarre Adventure, un manga culte au Japon.  Déjà tout un programme.

Lors de nos izakayas post-concert, elles les mentionnaient régulièrement lorsqu’on parlait chacune de nos groupes préférés, elles nous montraient les vidéos et photos prises avec les membres du groupe lors d’event spéciaux (c’est tout un monde, le visual-kei … ) et elles nous racontaient avec entrain les anecdotes un peu ridicules mais drôles. Montrant un peu d’intérêt, elles m’avaient offert le dernier album du groupe que j’ai écouté ces derniers mois. Sans pour dire que c’est de la grande musique, j’avais assez apprécié et j’étais curieuse. Peut-être parce que ces derniers temps, je suis à la recherche de musique un peu violente sans trop de réflexion … juste histoire de se défouler. Du coup, lorsqu’elles m’ont proposé d’aller à un de leur « one-man », j’ai accepté… Surtout qu’elles me payaient la place donc je n’allais pas faire la fine bouche.

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Ces dégaines, j’adore.

Au Japon, compte tenu des prix (et de mon amour pour Plastic Tree), je vais régulièrement voir la même chose. J’ai l’habitude de suivre des groupes un peu plus matures, qui passent souvent par des salles entre moyennes et très grandes. Contrairement à pas mal de fans de visual-kei je n’ai jamais réellement fait de concerts de groupes un peu obscurs (parce que souvent ils ont une raison pour ne pas percer, ahem) et leur culture un peu particulière et propre m’est en réalité tout à fait inconnue. En France et à Londres, j’allais voir tout et n’importe quoi.

J’ai retrouvé mes deux amies à Shinjuku et on a rejoint deux de leurs propres amies devant la salle du concert. Elles ont profité de ce moment pour me briefer un peu. Entre autre qu’il n’y aurait pas beaucoup de monde parce que c’est un petit groupe et certains gros groupes de visual kei ont un concert le même jour. Ensuite, que je peux me mettre tout au fond si je ne veux pas participer au concert. Si je veux voir les membres du groupe il vaut mieux que je me mette d’ailleurs un peu en retrait, mais si je veux vraiment être dans le truc, il faudrait que je sois au milieu et que même s’il y a de la place au premier rang autant éviter de s’en approcher pour une première fois… A peine compliqué pour un concert.

Au final, il y avait très peu de monde à l’intérieur, j’étais peut-être au 5ème et avant-dernier rang. Entre chaque rang, suffisamment d’espace pour tendre les bras à l’aise. La plupart du public était assis par terre à se préparer : elles changeaient de chaussures pour enfiler des pantoufles ou des crocs, retiraient leurs manteaux, et sortaient leurs assiettes et cuillères (oui…). Je suis habituée à aller voir des concerts de visu, certes, mais c’est toujours des gros groupes et à l’image d’un concert normal, les fans attendent gentiment en pianotant sur leur téléphone ou en discutant à voix basse. Là, on avait l’impression que certaines partaient en guerre. Une des amies de mes potes, alors au deuxième rang, se posait d’ailleurs la question de reculer dans la salle pour mieux voir et demandait son avis aux autres. De réelles stratégies à mettre en place.

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Je pense savoir me situer sur cette image.

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Japon, Review / Report

Où elle traverse Tokyo et plus pour une émission de radio

Vendredi 27 janvier 2017, je participais à ma première émission de radio en tant que public, que ce soit au Japon ou en France. [Pour ceux se demandant pourquoi je laisse courir un mois avant d’écrire à ce sujet… j’ai juste oublié l’article dans mes brouillons et je viens de m’en rendre compte à l’instant. ]

Il m’arrive d’écouter la radio japonaise de temps à autre quand les groupes que j’aime bien sont invités pour la promotion d’un album ou d’une tournée. On est fan ou on ne l’est pas … et au pire, je peux toujours prétendre que c’est une excuse pour améliorer mon écoute du japonais (oui, oui).

Les groupes indiquent toujours sur Twitter et autres réseaux sociaux leurs apparitions dans telles émissions de radio (je ne dis pas « de télévisions » parce ceux que je suis sont des ploucs et ne sont pas assez connus pour y passer). Ce coup-ci, Plastic Tree, ou du moins le chanteur Arimura Ryutaro et le bassiste Hasegawa Tadashi, étaient invités à l’émission « Beat Shuffle, Nack 5 ».  Très régulièrement, il est possible de participer à un tirage au sort pour y assister en tant que fans et ce coup-ci je l’ai fait parce que j’étais dans les transports, je m’ennuyais et ça prenait dix secondes de remplir le formulaire. Bon, pour moi, étrangère, cela a finalement pris cinq minutes parce que le formulaire n’acceptait pas les espaces, les accents et le romaji … sans bien sûr me l’indiquer lors du message d’erreur et j’ai donc dû faire plusieurs tentatives pour deviner ce qui n’allait pas.

Contre toute attente, j’ai reçu un SMS deux jours avant l’émission m’indiquant que j’avais été sélectionnée et qu’il me suffisait de venir devant le bâtiment où l’émission avait lieu un peu avant. Easy, il fallait jusque que j’aille jusqu’à Saitama et pas besoin de venir trop tôt car on avait un numéro attribué pour entrer dans la salle.

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Bilan

Bilan Février 2017, bilan #2

J’avais plein d’idées d’article, mais c’est le premier jour de mars et je n’ai même pas eu le temps d’en finir un seul pour le mois de février. J’en ai commencé plusieurs cependant et donc ils devraient voir le jour dans les semaines à venir (ou les mois … ne nous avançons pas trop non plus). Février 2017, c’est 28 jours et finalement c’est court. J’ai l’impression de ne pas avoir eu un seul jour de repos avec un planning à craquer que ce soit en semaine ou en week-end. Ça donne le temps de rien. Pourtant, je ne me plains pas trop. Je profite beaucoup de mes journées et je préfère être occupée que m’ennuyer des jours durant.

C’est déjà mars ?

Le mois de février : Court mais intense

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Les premières fleurs de 2017

Déménagement, sorties à droite à gauche, concerts, paperasses administratives, dentistes … Février a été un mois très chargé durant lequel j’ai passé des semaines entières avec quelque chose de prévu chaque jour. J’ai l’impression de ne pas m’être reposée du mois entier. J’espère un peu que Mars sera plus doux, mais au vu de mon planning actuel, j’ai quelques doutes. Pour être tout à fait honnête, je pourrais me forcer à ne rien faire certains jours, mais un week-end passe vite et j’ai envie de profiter au maximum d’où je suis avec les moyens et le temps que j’ai. YOLO comme on dit, on ne vit qu’une fois (pour les francophones).

Le mois de février a fait du yoyo entre certaines températures carrément printanières et des froids glaçants. Là, on arrive clairement à la fin de l’hiver avec quelques fleurs qui font timidement leur entrée et des températures un peu plus clémentes.

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Bilan

Janvier 2017, bilan #1

Il se passe tellement de choses en un mois, et dans une vie qui passe à toute allure, il m’arrive très souvent de ne pas trouver le temps de me poser, de réfléchir et de me remémorer mes journées. J’oublie très souvent, beaucoup et vite. Début d’année 2017 et l’idée de faire un petit bilan mensuel me plaît bien … dont voici le premier volume :

Janvier 2017 : le mois chouchou de la maîtresse

J’adore le mois de janvier et surtout les premiers jours. Il fait souvent beau – air frais et ciel bleu- et la première semaine est remplie de « première fois de l’année » : première visite au temple, premier sento, première soirée avec les amis, premier concert …

« Tabula rasa ».

Mes journées se suivent à toute vitesse au point où j’en ai parfois le tournis. En octobre/novembre, j’avais déjà décidé de déménager pour quitter ma sharehouse et commencer ma vie de petite recluse solitaire. En décembre, j’avais commencé la recherche et en janvier, je continuais. D’autre part, je me suis inscrite à la salle de gym pour enfin me remettre au sport, j’ai assisté à une émission de radio, j’ai vu les amis à droite et à gauche, etc. Comme un résumé chronologique de mes activités serait ennuyeux au possible, je vais juste piocher un ensemble de choses qui ont retenu mon attention ou dont j’ai envie de parler.

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Japon, Tokyo

Les mystères du métro de Tokyo, version 2016-2017

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Ce samedi (14 janvier 2017) marquait ma deuxième participation au jeu d’énigme organisé tous les ans par le métro de Tokyo d’octobre à janvier. Les règles sont simples mais difficiles à résumer : chaque énigme résolue dans une des stations du métro de Tokyo ou aux alentours permet de se rendre à la station de métro suivante et ainsi de suite jusqu’à atteindre l’épreuve finale. On ne gagne rien de tangible ou de matériel, mais on découvre, on s’amuse, on gagne en fierté de réussir épreuve après épreuve et on passe un bon moment entre amis. Le jeu permet de se déplacer dans la ville, découvrir des coins qu’on ne connaît pas ou de faire attention à des objets du quotidien dont on se fiche d’ordinaire.

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Japon, Voyages

Sur les traces du film « Your Name », en passant par des auberges abandonnées et des températures en dessous de zéro.

kiminonaha_largeLe mois dernier, j’étais à Shibuya lorsque Jordy Meow me proposait de manière impromptue d’aller voir le lendemain les lieux dont s’étaient inspirés les créateurs pour certains des décors du film « Your Name » (ou « Kimi no na ha » en langue japonaise). Petit avertissement qu’il m’avait donné au préalable : ça prenait tout le week-end, on allait aller jusqu’à la préfecture de Gifu, ce serait en compagnie de photographes spécialisés dans les haikyos et on dormirait dans la voiture (le confort, c’est surfait).

Je ne pouvais pas dire non, n’est-ce pas ?

Note : Haikyo signifie « ruine » et est simplement la dénomination japonaise de « Urbex » ou exploration urbaine. Pour plus d’informations, je vous renvoie au lien Wikipédia à ce sujet et pour les haikyo, je me permets de vous proposer le blog de Jordy, le spécialiste francophone dans le genre, et de nos deux compagnons de route japonais.

2ème note : le film « Kimi no na ha » ou « Your name » est sortit dans les contrées françaises le mercredi 28 décembre et je ne peux que vous le recommander. Il a explosé les records de distribution au Japon et a été encensé par les critiques. Plusieurs personnes de mon entourage l’ont déjà vu plusieurs fois. En attendant, pas de spoil dans cet article car je n’aborderai pas l’histoire ou le film en lui-même ( … mais sincèrement, allez voir ce film).

 

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Japon, Réflexions

Décembre, ça commence un peu comme déprime ou survivre aux fêtes de fin d’année lorsqu’on est au Japon.

Pour être honnête, je n’ai jamais été grande fan des fêtes de Noël et de fin d’année : les chants de Noël et les rediffusions à la télé me sont insupportables, le côté faussement guilleret de tous et les slogans creux « aimons-nous les uns les autres » me laissent froide, je n’aime pas le vert comme couleur à porter et je trouve le père Noël un peu angoissant.

Mais j’aime bien le réveillon lorsque je retrouve ma famille et qu’on mange chinois jusqu’à exploser et à être malade pendant des semaines. J’aime aussi beaucoup l’échange des cadeaux, autant pour recevoir que de voir si j’ai fait mouche avec ce que j’ai pu trouver à offrir cette année. Même si l’« esprit de Noël » me donne envie de me jeter par la fenêtre, l’idée de passer du temps avec mes parents et ma sœur est quelque chose que je peux attendre du dernier mois de l’année.

Sauf ,

… quand on décide de partir de l’autre côté de la planète parce que pourquoi pas ? C’est quelque chose d’assez commun aux expatriés et immigrés occidentaux divers qui partent loin … Noël est une fête un peu à part et décembre le mois qui vous rappelle que vous avez choisis volontairement ou non de vous séparer de vos fratries. Certains ont la possibilité de partir rejoindre leur famille le temps de quelques jours, puis il y a le reste qui va affronter les derniers jours de l’année comme ils peuvent.

A Tokyo, dès le 1 novembre, les décorations de Noël apparaissent partout, on troque les remix de Disney par les remix de chants de Noël (Je n’aurais jamais cru entendre autant de versions différentes du morceau le plus connu de Mariah Carey). Différents lieux de la ville deviennent des spots à illumination où tous se déplacent pour observer et admirer les installations de lumière. Les Japonais tentent de trouver une âme sœur en mode express pour ne pas finir l’année célibataire et dans l’ensemble le pays semble se colorer d’un manteau festif. [Là, si j’avais été une vraie blogueuse de qualité, j’aurais pu vous montrer des photos des illuminations, mais il s’avère que je n’ai encore rien visité et vu. Soyez un peu imaginatif pour combler mes lacunes, merci beaucoup.]

La différence avec un pays comme la France est assez simple: la fête de Noël n’a pas la même envergure ou la même signification. Alors, certes, à Tokyo, les illuminations sont souvent grandioses, les magasins sont colorés de la tête au pied du rouge au vert et pour être dans l’ambiance tu peux vendre la moitié d’un poumon pour la boisson illimité du moment au Starbuck, mais…au final, tout ça se rapproche plus de l’apparence et du prétexte. Si en Europe, et pour une grande partie de sa population, c’est une fête pour se retrouver en famille, au Japon, la fête est d’abord commerciale, une excuse pour les couples de se retrouver, une espèce de Saint Valentin de la dernière minute où on mangera du KFC après avoir fait la queue plusieurs heures dans le froid.

Alors, quand vous êtes un petit immigré, que vous n’avez pas de tendre moitié et que votre famille n’est pas là, Noël est la plus insidieuse des tortures et le mois de décembre un moustique bien trop gros, perdu dans votre chambre alors que vous tentez de dormir (en attendant l’année prochaine). Ce moment serait moins difficile si on n’avait pas l’impression que le Noël japonais, aussi beau et lumineux soit-il, ne ressemblait pas à une contrefaçon un peu trop esthétique.

L’an dernier je n’étais à Tokyo que depuis deux mois et je n’avais pas encore totalement reconstruit mon cercle d’ami. J’avais passé mon Noël puis le nouvel an, seule, chez moi. Je n’avais fait aucune décoration, mais à la dernière minute j’avais essayé de prendre soin de moi et j’étais restée sous la couette à regarder des séries avec du … KFC (on se tait, à Rome comme les romains ou quelque chose du genre). Finalement, plus que les jours J, c’était l’attente et toute la période avant où on voit les autres rentrer au compte-goutte au pays (et les amis japonais dans leurs campagnes respectives), commencer les préparatifs culinaires, faire les courses de dernières minutes et s’activer pendant qu’on fait comme si de rien n’était. Finalement, le jour J, seule, j’étais la meilleure des compagnies que je pouvais avoir.

Cette année, je passerai au moins Noël avec des amis dans la même galère et c’est déjà ça.

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C’est la photo la plus Noël-esque que j’ai en ma possession pour 2016. – Un petit floriste à Shin-Okubo (Tokyo)

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Update

Une nouvelle goutte francophone dans un océan de blogs pleins de nipponeries

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Diantre, elle ouvre un nouveau blog !  Encore un !

Encore un : des blogs de personnes francophones au Japon, il y en a des tas : des blogs écrits par des étudiants en échange et des jeunes adultes possédant le working holiday, des ados intégrés dans un lycée grace au Rotary club, ou des expats avec 10 ans de bagages derrière eux. Pour moi, le Japon sera un prétexte et un contexte, mais sans doute pas le personnage principale. J’ai cependant envie d’écrire à son propos, puisque j’y habite actuellement donc je me rajoute à cette légère sensation d’overdose sans doute.

Encore un : j’ai tenu différents blogs depuis l’âge de 13 ou 14 ans. J’ai commencé avec un blog personnel fait maison avec de vieilles iframes toutes moches lorsque le CSS n’existait pas encore à mes yeux et dont je changeais le design tous les mois (à peine adolescente, déjà masochiste), un livejournal privé dont je ne donnais l’accès qu’après qu’on m’ait montré patte blanche, différents blogs d’art , de reviews et j’en passe. Soyons seulement réaliste, j’aime écrire, j’aime m’exprimer donc il semblait inévitable que l’ouverture d’une nouvelle plateforme se fit, maintenant que je suis installée dans un pays étranger avec pleins de choses à découvrir et à faire partager.

Cette fois-ci, on va essayer d’écrire bien, correctement, de s’appliquer du moins, parce que la langue française est une belle langue qui me manque parfois à force de lire beaucoup d’anglais, d’entendre beaucoup de japonais et de tout mélanger parce que je vis dans un univers très international.

Je voulais aussi faire du blog un laboratoire pour tenter de faire mon propre thème, essayer de toucher au code un peu plus sérieusement, mais pour l’hébergement c’était bien compliqué et je me suis résolue à me diriger vers une solution gratuite, mais restreinte.  Payer, même peu, pour un blog dont je ne suis pas encore sûre de la pérennité me semble être un peu du gâchis. Si croissance il y a, je pourrais toujours tout faire migrer.

Le premier post est toujours le plus compliqué, mais le voici.

Félicitation, jeune blog, pour ta naissance.

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